Tracemob

Collectez vos données
de déplacement.

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🚗 🚌
🚅

Vos données sont à vous !

🗺️

Nous sommes tous intéressés par nos déplacements. Combien de km ai-je fait le mois dernier ? L'année dernière ? En voiture, en train, en vélo, à pied ?

🔒

Jusqu'à présent, ce sont surtout Google, Apple ou votre opérateur téléphonique qui disposent de vos traces de déplacements, et la clef de cet entrepôt privé reste dans leur main.

Tracemob suit automatiquement vos déplacements, sans épuiser votre batterie, trouve automatiquement le mode de transport utilisé.

Visualisez alors vos déplacements, et surtout : faites ce qu'il vous plaît avec ces données. Vous pouvez consulter les conditions d'utilisation de l'application.

🧮🌱💸

Suivez vos déplacements sur une carte annuelle - calculez l'empreinte climat de vos déplacements ou suivez vos kilomètres à pied, à vélo et en bus.

Construire ensemble le futur du transport

Si vous le désirez - et la décision vous revient - vous pourrez envoyer vos données de déplacement moyennées et anonymisées à votre collectivité pour participer à améliorer les transports et l'infrastructure publique.

En 2021 et 2022, tracemob est développée avec le soutien de l'Agglo de la Rochelle expérimentent dans le cadre du projet Agremob un dispositif numérique unique permettant aux citoyens (500 testeurs) de mieux connaître leurs habitudes de déplacement et d’agir pour réduire leurs émissions de CO2. Tracemob est l'application de recueil des traces de mobilité, associée au cloud personnel cozycloud vers lequel les utilisateurs peuvent envoyer les données pour alimenter une application "CoachCO2".

Comment ça marche ?

Installez l'application, et ... rien de plus !

Elle enregistre et détecte vos déplacements à pied, en voiture, à vélo, en bus, ou en métro jour après jour.

Ces données sont re-traitées pour notamment détecter le mode. Dans le cadre du projet Agremob, les utilisateurs peuvent ensuite envoyer leurs données sur leur entrepôt de données personnelles cozycloud.

Pour en savoir plus, consultez la documentation utilisateur ou ci-dessous l'historique avec les livrables plus techniques produits lors de nos tests en 2019.

Des questions ?

Google les a déjà non ?

Tout à fait ! Dès lors que vous avez un téléphone dans votre poche et une application comme Google Maps, vous êtes suivis, même si en principe vous devriez avoir encore le contrôle.

Vos données sont l'or des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft...), elles leur permettent de vous cibler pour de la publicité. Vos données de déplacement sont même achetées par certaines collectivités !

Les données collectées par Tracemob ne serviront qu'à vous, vous choisirez ce que vous voulez en faire.

Pourquoi devrais-je vous faire confiance ?

Le code de l'application est entièrement libre, il est issu d'un logiciel libre développé et maintenu par un labo fédéral américain, tout le monde peut vérifier que l'appli ne collecte pas les données sans autorisation. Voici le code du serveur et de l'interface.

Et ma batterie 🔋 ?

Les versions récentes d'Android ou d'IOS ont beaucoup progressé : suivre votre position ne consomme que quelques petits % de batterie par jour.

Si vous constatez le contraire dans les paramètres, envoyez-nous un mail puis désinstallez-là en un clic !

Les données collectées seront-elles représentatives ?

Les données collectées ne peuvent être qu'un complément des enquêtes actuelles sur la base desquelles les politiques de transport sont construites, et sont plutôt un outil de suivi individuel des vos pratiques de mobilité.

Essayez, vous verrez qu'au fil des semaines vous aurez une meilleure compréhension de vos habitudes déplacement et du temps passé dans les différents modes, par exemple, même si le recueil n'est pas parfait à 100%...

🕰️ Historique du projet

  • En 2023, l'application change 01-09-2023⚓️

    L'application d'expérimentation est retirée des stores au profit d'une nouvelle version, conçue en partenariat avec CozyCloud, qui devrait être publiée dans les prochains mois. La philosophie reste la même, seule l'infrastructure change.

  • CR Atelier 29 mars 2023 21-04-2023⚓️

    La Fabmob a organisé un temps d'échange avec les acteurs français autour de Tracemob pour se rencontrer, faire le point sur les réflexions et travaux respectifs autour de Tracemob, pour partager les enseignements, les envies et dessiner de nouvelles pistes de collaboration. Accéder au CR.

  • les livrables finaux 10-05-2021⚓️

    Les logiciels e-mission fabmob publiés sur github résultent de l'adaptation de la suite e-mission, le code du logiciel GrfMap sera aussi publié; l'application mobile est publiée (en version de test, privée pour l'instant) sur les stores Android et Apple.

    Nous mettons à jour régulièrement les documents suivants (partagés sous Google Doc):

    Les documents de la phase 2 (archives PDF):

    Les documents de la phase 1 (archives PDF):

  • 2021 : lancement de l'application Tracemob à la Rochelle 28-12-2020⚓️

    Le projet Agremob à la Rochelle expérimente le "Self Data Territorial" dans le domaine de la mobilité et de la réduction des émissions de CO2. La Fabrique des Mobilités contribue au projet et publie une version mise à jour de l'application e-mission, qui sera testée dans un 1er temps par 80 bêta-testeurs, dès Février 2021, et permettra aux utilisateurs de garder leurs traces de mobilité dans un "cloud personnel" ClozyCloud.

    L'application est publiée sur github. Contraitement aux tests de 2019, l'application ne restera pas en version bêta privé et sera publique.d'ici quelques mois.

    Plus d'info bientôt sur ce projet ! Ce site web sera revu par la même occasion d'ici quelques semaines...

  • Des nouvelles d'e-mission 20-11-2020⚓️

    E-mission est désormais géré au sein du labo fédéral NREL que sa conceptrice à rejoint début 2020. Pour l'instant, e-mission continue à être maintenu, ce qui permet d'avoir une appli à jour des évolutions des OS des smartphones (notamment iOS13).

    La crise sanitaire a retardé quelques mois les développements, mais la feuille de route 2021 pour le logiciel est désormais assez claire, la priorité est d'industrialiser le produit pour faciliter sa réutilisation, notamment via une modularisation du code de l'appli mobile (dont SDK natif) et du serveur (communication avec le mobile et pipeline d'analyse des données), sur la base d'un financement du ministère de l'énergie américain à confirmer bientôt. Ces évolutions se feront progressivement au cours de l'année 2021 et bénéficieront aux réutilisations en France, notamment celle prévue à La Rochelle dans le cadre du projet Agremob.

    En anglais dans le texte,

    1. Modularization: Modular software systems with well-defined interfaces improve security, robustness, and extensibility. They also encourage community contributions, since they clarify ownership credit.
    • The native sensing code is already structured into separate modules, but the interface between the modules have blurred over time. We will revisit the modules and refactor them to have cleaner interfaces.
    • The native sensing code is published as cordova plugins. The cordova interface is a thin layer over native code. We will extract and publish the core functionality as native libraries. This would allow our partners to integrate with their existing mobility-as-a-service (MaaS) apps. It would also allow them to easily create plugins for modern hybrid frameworks such as React Native and Flutter.
    • The User Interface (UI) code is split into multiple angular modules, but they are all checked into one codebase. This complicates reuse, since module changes can only be adopted through copy-paste. Creating and publishing separate, configurable modules (e.g. diary-in-angular) will make it much easier to compose modules into a custom UI.
    • The server and analysis tiers are currently combined into a single codebase. Separating them, and publishing individual python modules will aid composability. It will also allow the community to more easily contribute improved versions of the analysis modules.
    1. Testing: Frameworks that intend to nuture a vibrant community must invest is a strong testing and Continuous Integration (CI) pipeline to keep themselves "enterprise ready". Such piplines reduce the burden for testing contributions and ensure interoperability.
    • The phone repository currently only has a build CI pipeline for the native code. As we modularize the native code and the UI, we will introduce native and UI test harnesses, write unit and integration tests, and achieve 80%+ code coverage.
    • The server code currently has a build and test CI pipeline with unit and feature tests. We will improve the test examples, add support for mocking external calls, and achieve 80%+ code coverage.
    1. Documentation: Since the framework is so flexible, deployers typically have questions related to prior usage. Typical questions are around deployment costs, customization effort, and feature selection. Deployers also like to see showcase examples and tutorials that offer a starting point for their customization. If resources permit, we would like to create showcases and tutorials, and provide a standard structure for the community to contribute use cases.
  • des projets autour du traceur en 2020 20-05-2020⚓️

    Outre les réutilisations de e-mission qui devraient se concrétiser cette année en France et ailleurs, notamment à la Rochelle au 2ème semestre, plusieurs pistes intéressantes restent à concrétiser parmi celles qui sont apparues lors des tests en 2019 :

    Un SDK natif: Plusieurs réutilisateurs ont le besoin de pouvoir intégrer les fonctionnalités de e-mission dans des applications natives iOS ou Android, pour des raisons de performances notamment. Cela impliquera de ré-organiser ("refactorer") le code de l'appli mobile, et notamment de ses plugins techniques, et de le rendre réutilisable par un développeur natif Android ou iOS. C'est une question discutée plusieurs fois avec l'auteure de e-mission, qui vient d'être recrutée par le Laboratoire fédéral de recherche sur l'énergie, ce qui conforte que e-mission sera maintenu dans les prochaines années. L'effort de développement n'est pas énorme, mais il faut exprimer clairement quels sont les besoins pour ce SDK (quelles fonctionnalités exposer, dans quel langage cible, etc.). Si ces besoins clairement exprimés recueillent un consensus suffisant, il semble ensuite assez réaliste de pouvoir faire évoluer l'appli dans ce sens en quelques semaines, donc pour l'instant ça reste possible cet été.

    Une appli publique: Une bonne façon de valoriser l'application, sans doute assez peu coûteuse, de trouver des contributeurs et de mieux comprendre les besoins et les usagers serait clairement de mettre en place une instance publique du traceur, installable facilement et permettant à toute personne intéressée d'évaluer son intérêt : une appli traceur publique, par exemple avec une utilisation limitée dans le temps 2 ou 3 semaines, éventuellement même pas publiée sur un store si c'est trop compliqué (seulement un .apk pour android par ex.), centré sur le self data (CGU indiquant que les données ne sont pas utilisées, ni agrégées, ni envoyées à quiconque) et qui permette vraiment d'avoir un échange avec une communauté sur leurs attentes en matière de données traçage mobilité. Reste à consolider un peu cette idée et surtout trouver un porteur.

    Dataviz & back-office:
    Dans tous les projets, l'important est d'arriver à faire dire quelque chose de pertinent aux données collectées, au niveau individuel ou agrégé. Dans e-mission pour l'instant, il n'y aucun outil pour ça, les données sont accessibles à un niveau assez brut en python. Malheureusement le projet de fusionner avec l'application open source Itinerum de Montréal (qui a un vrai back-office) n'a pas encore pu se concrétiser faute d'un financement. Le besoin d'un tel back-office d'analyse des données reste fort. La standardisation des données de traces rendrait beaucoup plus facile l'utilisation d'autres outils de geodataviz d'ailleurs, c'est donc un chantier assez prioritaire aussi.

  • Actus début mai 2020 10-05-2020⚓️

    L'application e-mission a été adaptée pour pouvoir être utliisée dans des applications de traçage des suivi des porteurs du virus https://github.com/covid19database/. Les applications de "contact tracing" ont fait l'actualité avec la crise du Covid, avec des débats notamment en France sur l'utilisation de protocoles respectant la vie privée (DP-3T vs Robert) et l'accord entre Apple et Google pour fournir les données Bluetooth aux autorités de santé.
    Indépendamment de ces d'applications qui ne concerne pas la mobilité, il est intéressant de noter qu'un plugin Bluetooth Low Emission (BLE) a été développé pour e-mission, ce qui permettrait de mesurer la "distanciation sociale" lors des déplacements, ce qui serait pertinent pour analyser les comportements de mobilité lors du déconfinement

    Pour l'instant le projet de fusion avec le logiciel Itinerum n'a pas pu démarrer faute de financement.

    Transway est la première société qui a réutilisé e-mission en France dans le cadre d'une expérimentation à Nantes. Le code source de l'application sera ouvert à la fin de l'expérimentation fin 2020. L'application weflow est disponible sous Android et iOS.

    L'état des lieux sur le traçage est mis à jour de temps en temps, au fil de l'eau, par exemple récemment sur les applis de calculs de CO2 comme North.
    On devrait pouvoir annoncer de nouveaux utilisateurs de e-mission dans les mois qui viennent, restez à l'écoute!

  • Actus du logiciel e-mission fin 2019 01-12-2019⚓️

    Les tests conduits pour le traceur FabMob se sont achevés en octobre 2020, même si reste possible de tester l'application .
    Plusieurs sites pilotes vont se concrétiser en 2019, Nantes dès le 1er trimestre, Heidelberg au 2ème trimestre et la Rochelle d'ici l'été. D'autres projets devraient se concrétiser au cours de l'année...
    Du côté de e-mission à Berkeley, la conceptrice a soutenu sa thèse à Berkeley et cherche désormais à poursuivre et pérenniser le logiciel.

    Un projet de fusion des 2 logiciels e-mission et itinerum (open source aussi, développé par l'U de Concordia à Montréal) figure parmi les priorités, deux demandes de financement ont été déposées dans ce sens fin 2019.
    Dès janvier 2020, au TRB, le congrès annuel de la recherche transport à Washington, de nombreux contacts vont être pris avec la communauté des chercheurs, pour développer l'utilisation, promouvoir la méthode d'évaluation, et standardiser les données de traces.
    Le logiciel va également candidater pour être incuber comme projet auprès d'une fondation open sourca, sans doute la Linux Foundation, ou Apache.
    A Berlin, l'OS Lab du DFKI, partenaire de la FabMob, a développé une nouvelle version de l'application e-mission, centrée sur les indicateurs d'emission de CO2, qui sera prochainement mise en service, le code source est ici : https://github.com/open-source-lab-DFKI/meco2-phone

    Tout cela bénéficiera de fait au traceur fabmob et confirme qu'une communauté est en train d'émerger autour de e-mission, ça augure d'une bonne année 2020 !!

  • Bilan Traceur FabMob 2019, l'essentiel en 1 page 30-11-2019⚓️

    Le projet a démarré début 2019, où en est-on fin 2019 ?

    le Traceur FabMob
    Le traceur FabMob est un logiciel libre de recueil de traces de mobilité à partir de smartphones issu du logiciel e-mission développé à Berkeley et désormais maintenu par le NREL.
    à quoi a servi le projet de la FabMob en 2019 ?
    Le projet (budget 68k€) a permis  :

    • de prouver qu'il existait une solution open source de recueil de traces par smartphone ;
    • d'installer, améliorer et tester ce logiciel auprès d'une soixante d'utilisateurs représentant une diversité d'organisations (Nokia, Kisio, Flowbird, Transway, Cityway, Agglo de la Rochelle, IDFM, System-X, Cerema, Vedecom, Fing, Etalab, JungleBus, OSLab DFKI - Berlin, Nec Research - Heidelberg, Fondazione per lo sviluppo sostenibile - Roma, Coop Carbone, Ville de Montréal, société Blocs et Cie..), en apportant quelques améliorations (notamment l'internationalisation, la documentation, la mise en oeuvre d'enquêtes) ;
    • d'initier une communauté d'intérêt autour de cette application ;
    • d'envisager concrètement des réutilisations de ce logiciel sur le terrain dans en 2020.

    le traceur ça sert à quoi ?
    L'application traceur de mobilité permet de connaître et mesurer ses déplacements réels et les modes empruntés et de les partager avec l'organisation (collectivité, employeur...) qui met en place l'application sur un territoire.
    L'application traceur de mobilité peut être utilisée pour analyser finement les déplacements des usagers, en vue d'améliorer un service sur le territoire, inciter les usagers à faire évoluer leurs pratiques de mobilité. L'application traceur de mobilité permet aussi de faire remonter les remarques des usagers sur les itinéraires empruntés, de faire des enquêtes pour les interroger sur les services de mobilité ou les réseaux.

    **le traceur ça marche comment **?
    L'application recueille les traces brutes des déplacements depuis le smartphone de l'utilisateur, les analyse chaque jour sur un serveur et permet à l'utilisateur de consulter ses itinéraires et modes empruntés et différents indicateurs. Les données peuvent être partagées avec l'organisation (collectivité) qui met en place l'application afin d'analyser les résultats de manière agrégée.

    je veux utiliser le traceur, je fais comment ?
    Le logiciel est opérationnel, il est open source donc librement réutilisable.
    Néanmoins ce logiciel n'est pas maintenu par une société, si vous voulez l'utiliser, il faut être capable de lire la doc, l'installer, de l'adapter à votre besoin (par exemple changer la charte graphique, le publier sur un store d'application mobile, etc.), de l'héberger, ou trouver un prestataire qui fait ça pour vous, donc ça ne sera pas gratuit, mais c'est tout à fait possible, c'est l'objectif de notre projet.

    après cette preuve de concept en 2019, c'est quoi la suite ?
    Plusieurs collectivités et entreprises envisagent sérieusement de déployer le Traceur concrètement, dans plusieurs projets en cours de montage, sur des territoires comme Nantes, ou la Rochelle, par exemple, ce qui devrait se traduire par des utilisations sur le terrain en 2020.
    La développeuse du logiciel cherche à organiser la gouvernance pour assurer sa pérennité, sa maintenance et ses évolutions, et développer son utilisation notamment auprès de la communauté académique et plus largement des acteurs de l'analyse des mobilités.

    **Intéressé.e ? comment contribuer **?

    • vous êtes une collectivité ou un employeur, et voudriez utiliser le Traceur :
      il est assez facile de déployer l'application, un budget de quelques k€ voire moins peut suffire pour commencer, mais pour que l'application répondre mieux à vos besoins, il faudra sans doute l'adapter et apporter des améliorations, ce qui coûtera plutôt quelques dizaines de k€, selon l'amleur des développements ; nous en avons listé plusieurs dans notre évaluation  : si vous republiez ces adaptations sous licence libre, elles bénéficieront à toute la communauté ;
    • vous êtes une entreprise qui fournit des solutions ou des outils autour des données de mobilité, il est possible d'intégrer le traceur e-mission, là aussi il existe beaucoup de possibilités pour contribuer à l'amélioration du logiciel ;
    • vous êtes développeur.se, indépendant.e ou étudiant.e et vous aimeriez contribuer...

    contactez-nous ! merci.

  • Réponses aux questions 2019 20-11-2019⚓️

    Au lancement du projet du projet, on avait posé des questions auxquelles le projet Traceur FabMob devrait répondre. Les tests effectués au cours de l'année nous ont permis d'apporter les réponses que voici :

    • **une application open source peut-elle répondre aux besoins d'un usager qui souhaite connaître ses déplacements? **
      oui, le logiciel libre e-mission que nous avons choisi d'adapter pour ce projet Traceur permet à un utilisateur de tracer ses déplacements avec son smartphone, de visualiser des statistiques (par mode, distance, durée, nombre...), et de récupérer les données correspondant à ses trajets passés.
      La qualité des données recueillies est améliorable, loin d'être à 100 % exacte, mais c'est à notre connaissance le cas aussi des autres applications similaires non open source. Pour un usager qui souhaite connaitre ses déplacements, ou une collectivité ou un employeur qui souhaite permettre cela sur son territoire ou dans son entreprise, il faut comprendre néanmoins que le Traceur n'est pas un service mais un logiciel, et que ce logiciel n'est pas un produit maintenu et commercialisé par une entreprise en particulier. La version Traceur FabMob est utilisable pendant quelques mois, uniquement pour découvrir et tester l'application, mais le serveur n'est pas dimensionné pour une utilisation intensive (et l'application n'est d'ailleurs publique, il faut faire une demande pour être invité à l'installer).
      Si une collectivité (ou une entreprise, association, etc.) souhaite utiliser ce logiciel, il faut être capable de l'installer, de l'adapter à son besoin (par exemple changer la charte graphique, publier l'appli sur un store d'application mobile ou en tout cas la diffuser, etc.), de l'héberger, ou trouver un prestataire qui le fait : fournir le service à partir du logiciel n'est pas gratuit, il faudra au strict minimum quelques jours de travail (voir beaucoup plus selon les ambitions du service), mais évidemment c'est tout à fait possible et le but du projet est de rendre plus facile la fourniture de tels services par tous les acteurs qui le souhaitent.

    • **cette application peut-elle répondre au besoin de protéger sa vie privée ? **
      en l'état actuel du logiciel, les données en base ne sont pas cryptées, donc la protection des données de mobilité dépend de l'hébergeur de l'application, qui doit protéger correctement son serveur et s'engager à ne pas réutiliser les données ni les diffuser à des tiers, sauf consentement explicite de l'utilisateur (par exemple pour les fournir à la collectivité Autorité Organisatrice de Mobilité, sous certaines conditions).
      Il est possible néanmoins d'utiliser un système de gestion de fichiers qui crypte les données, comme cryptfs (https://e-mission.readthedocs.io/en/latest/install/deploying_your_own_server_to_production/#suggested-improvements) ou zfs, mais cela n'interdira pas à l'hébergeur d'avoir la possibilité d'accéder aux données historisées, et ne lui enlève donc aucune responsabilité.
      Une solution technique interdisant à l'hébergeur d'accéder aux données de e-mission serait beaucoup complexe à implémenter, et relève d'un projet de recherche et développement. Il serait en revanche relativement simple d'envoyer les données de e-mission dans un cloud personnel type cozy.io.

    • cette application peut-elle aussi répondre à certains besoins d’analyse de la mobilité d’acteurs opérationnels, à partir des informations partagées par plusieurs utilisateurs ?
      Oui, sur le principe, à condition d'avoir clairement défini les conditions d'utilisation des données par ces acteurs et les termes du consentement d'acceptation de ces conditions par les utilisateurs.
      Par ailleurs, le logiciel e-mission produit des données agrégées (statistiques journalières sur le nombre de total de déplacements, leur distance, leur durée, les modes utilisés) visibles par tous les utilisateurs, et donne accès de façon optionnelle à une "carte de chaleur" (heatmap) qui affiche les lieux les plus fréquentés en agrégeant toutes les positions historisées (avec possibilité de filtrer par jour et par mode)
      Enfin, le logiciel e-mission permet de demander à l'utilisateur de confirmer et préciser le mode et le motif de ses déplacements, et d'interroger les utilisateurs par des enquêtes en ligne définies par l'hébergeur (par ex. par la collectivité Autorité Organisatrice de Mobilité).

    • **quels sont les composants clés d’un dispositif de d’analyse de la mobilité ? **
      L'architecture générale de e-mission est similaire à celle de la plupart des autres logiciels : une partie embarquée sur le téléphone (https://drive.google.com/open?id=16tvZsuU2tgMkYLzJg4ayNT0ejRHl-d4T), et une partie serveur (https://drive.google.com/open?id=1UpuGNe8UUanOBrGCQaNZoA4106PGHq_k) qui comprend la communication avec l'application, l'analyse de données (pipeline de production des traces, et analyse offline), un serveur web et une base de données.
      Les composants sont a priori les mêmes pour des applications de traçage de la mobilité offrant des fonctionnalités similaires, même si les interfaces entre composants sont différentes (il n'existe pas de standard) et les choix techniques différents.

    • quels sont les composants existant sous licence open source ?
      Tous ces composants existent sous licence open source puisque e-mission est entièrement open source. Mais il existe aussi des logiciels open source qui implémentent une partie des fonctionnalités, par exemple des frameworks open-source IoT (internet of things), ou d'analyse de données, et peut être d'autres logiciels embarqués de traçage de déplacement et détection de mode, sur lesquels e-mission pourrait s'appuyer. Si une communauté d'intérêt technique se développe autour de ces questions, il faudrait plus systématiquement les recenser et les évaluer.
      E-mission est une application complète qui s'appuie sur des briques techniques open source (mongodb pour la base de données, cordova + Ionic pour le développement mobile, bottle pour le serveur web, pandas pour l'analyse de données, etc.) et s'interface avec des outils externes selon les besoins (enquêtes LimeSurvey, OTP pour la recherche d'itinéraire, Habiti.ca pour le gaming, overpass API OSM pour la recherche d'arrêts de transport, authentification openID, etc.).
      Néanmoins tous les composants "métier" sont développés spécifiquement pour e-mission. Même si la conception est modulaire, tous les composants de e-mission sont du code spécifique à e-mission, ce qui fait qu'au total c'est un gros logiciel, avec des qui demandent des compétences techniques différentes (développement mobile, développement web, communication temps réel, analyse de données...). Idéalement, le logiciel pourrait être encore plus modulaire et découpé en 3 ou 4 logiciels indépendants plus spécialisés et plus performants. Mais pour e-mission, envisager d'utiliser d'autres composants techniques demanderait un effort sur l'architecture important voir très important, c'est donc une perspective à moyen terme seulement. Par exemple, un projet de l'université de Washington consiste à adapter e-mission pour en faire un SDK Android qui fonctionne "au-dessus" du framework IoT Aware.
      Un point essentiel pour une véritable modularité de l'application est que les interfaces permettant de communiquer entre les modules soient le plus standard possibles. Notamment, il faudrait standardiser la donnée décrivant une trace de mobilité (découpée en déplacements, trajets, avec des arrêts, etc.). Cela permettrait de récupérer des traces issues d'autres applications pour les traiter avec le pipeline e-mission, ou réciproquement d'envoyer des traces e-missions dans d'autres outils d'analyse. La développeuse d(e-mission est en relation avec l'association Zephyr qui regroupe des chercheurs nords-américains qui veulent améliorer les outils de modélisation de la mobilité, et souhaitent aussi standardiser les données.

    • existe-t-il une communauté motivée pour les réutiliser et y contribuer ?
      E-mission a été réutilisée par une dizaine environ de projets de recherche universitaire aux Etats-Unis (Berkeley, Seattle...) et ailleurs (Sydney, Bangalore, Heidelberg, Suisse...), ainsi qu'en France par la FabMob. La développeuse du logiciel, qui va soutenir sa thèse fin 2019, cherche à organiser la maintenance collective du logiciel et l'inclusion du projet dans l'incubateur de la fondation Apache est envisagée pour 2020, en associant à cette initiative l'équipe du logiciel Itinerum de l'université Concordia à Montréal. Elle est aussi en contact avec la communauté des chercheurs en modélisation des déplacements (association Zehpyr) et souhaite promouvoir une méthode commune d'évaluation des applications de recueil de traces.
      En France, la FabMob se propose de réunir une communauté d'utilisateurs intéressée. Les tests effectués ont permis d'identifier une vingtaine d'organisations dont quelques-unes devraient réutiliser et adapter le logiciel dans les mois qui viennent. Il faudra confirmer en 2020 si on arrive à faire vivre une communauté d'intérêt technique autour du traçage de mobilité (indépendamment du logiciel e-mission), et/ou comment on arrive à fédérer des contributeurs francophones autour logiciel e-mission.

  • Evaluation de la phase 2 du projet Traceur 20-10-2019⚓️

    Les tests de la phase 2 ont commencé début juin, et continueront encore en septembre. Ce rapport d'évaluation présente les principaux résultats, les points à corriger et les , et les perspectives d'évolution. The document is in French but the executive summary has been translated in English.

  • meetup transport 19 septembre 2019 19-09-2019⚓️

    Présentation de l'avancement du projet au meetup Open Transport à Paris le 19/09/19

  • Nouvelle version de l'app traceur 20-08-2019⚓️

    Depuis le démarrage des tests "phase 2" en juin, nous avons fait 4 mises à jour de l'application:

    • version française (et internationalisation qui a permis sa traduction en italien et bientôt en allemand par d'autres utilisateurs de e-mission)
    • mise en place d'enquêtes (utilisant le logiciel libre LimeSurvey)
    • mise à jour du calcul des émissions du CO2 (faite par un autre projet, l'OS Lab du DFKI à Berlin)
    • améliorations des écrans Tableau de Bord et Profil qui donne maintenant en un coup d'oeil les infos sur l'état de l'application
    • ajout des modes Métro et Tram (jusqu'à alors tous les modes "rail" étaient considéré comme du Train)
    • plusieurs corrections

    Les mises à jour de l'appli sont disponibles sur les Stores (Google Play ou Apple). Si vous n'avez pas encore installé l'app, vous pouvez encore le faire, il suffit de nous indiquer l'adresse mail sur votre téléphone, si vous êtes sur Android ou iOS, et que vous créiez un compte Fabmob. Vous serez invité.e à participer aux tests et si vous acceptez l'invitation, vous pourrez installez l'app depuis le Store en utilisant le compte mail que vous nous avez indiqué.

    Les prochaines améliorations envisagées sont renseignées sur github. Notre stagiaire Loïc va continuer à améliorer le logiciel avec Fouad et Yann pendant mes congés... Son rapport de stage décrit en détail (en français!) les évolutions réalisées.

    Le manuel utilisateur de l'appli est mise à jour également, la documentation technique du logiciel a aussi été rénovée (publiée sur ReadtheDocs).

    Nous sommes toujours demandeurs de vos questions et avis sur l'application et le projet, écrivez nous à traceur.fabmob at gmail.com. Merci d'avance!

    Bons tests, et bon été!

  • lancement des tests phase 2 28-06-2019⚓️

    **Mise à jour 28/06/19 : ** la version française de l'app est publiée sur le Store! Le logiciel est maintenant internationalisé ce qui permet de le traduire facilement dans une autre langue.

    Nous entrons dans une seconde phase de test du logiciel Traceur Fabmob.

    Il s'agit d'un test avec un nombre limité d'utilisateurs que nous avons invités à installer l'application sur Google Play ou Apple Store, car ils nous ont fait part de leur intérêt pour ce projet et pour utiliser et adapter l'application à leurs besoins.

    Afin de tirer au maximum parti de ces tests, nous avons prévu de les interroger sur leurs attentes et leur retour d'expérience. Les objectifs du test:

    • lister tout ce qu'il faut améliorer, tant au niveau de l'app (UI) que de la détection des trajets et des modes, que de la documentation ou de l'installation
    • identifier parmi les testeurs le cas d'usage qui parait le plus pertinent
    • estimer l'effort de développement
    • envisager des évolutions de l'architecture d'e-mission qui faciliteraient sa modularité, notamment pour intégrer la fonction trace/enquête dans une autre app Sur cette base, il sera alors possible de lancer après l'été une expérimentation "PoC" sur un site pilote, avec de "vrais" utilisateurs.

    Nous renforçons l'équipe projet pendant ces tests, avec l'arrivée de Loïc Mayol, étudiant en 2ème d'année ingénieur à PolyTech Marseille, qui nous apportera ses compétences en développement logiciel de juin à septembre.

    Documents utiles

    Vous pouvez encore nous contacter traceur.fabmob at gmail.com pour toute question sur ces tests.

  • Atelier FabMob du 19 juin 19-06-2019⚓️

    Le Traceur de Mobilité est présenté à l'atelier des communs de la FabMob à Paris le 19 juin : https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Atelier_des_communs_16

    Le compte-rendu est en ligne sur le Pad FabMob.

    L’objectif est de montrer l’avancement du projet (phase 2 des tests, utilisateurs actuels) et les perspectives (y compris contacts à l'international), identifier de futurs utilisateurs et surtout contributeurs motivés pour expérimenter en vraie grandeur...

    Pour ceux et celles qui ne peuvent pas participer, la présentation est téléchargeable.

    Si vous êtes intéressé.e, inscrivez-vous , merci !

  • les livrables du projet (phase 1) 16-05-2019 09:44⚓️

    La phase d'évaluation de l'application se termine, nous avons rédigé une première version des livrables.
    Les documents seront mis à jour régulièrement .

    https://oultim.frama.site/livrables
    A suivre bientôt avec la proposition de poursuivre l'évaluation avec des utilisateurs, avant de mettre en place une expérimentation en vraie grandeur sur site pilote (PoC)...

  • vers une 2ème phase de test 20-04-2019⚓️

    La phase 1 d'évaluation de e-mission a permis de vérifier la faisabilité d'un PoC de taille raisonnable et de mieux cerner les attentes en prenant quelques contacts.

    Suivant les recommandation du rapport d'évaluation de fin de phase 1, nous proposons une phase 2 de tests plus approfondis, par des utilisateurs prêts à "essuyer les plâtres", avec les objectifs suivants:

    • lister tout ce qu'il faut améliorer, tant au niveau de l'app (UI) que de la détection des trajets et des modes, que de la documentation ou de l'installation
    • identifier parmi les testeurs le cas d'usage qui parait le plus pertinent
    • estimer l'effort de développement
    • envisager des évolutions de l'architecture d'e-mission qui faciliteraient sa modularité, notamment pour intégrer la fonction trace/enquête dans une autre app Sur cette base, il sera alors possible de lancer après l'été une expérimentation "PoC" sur un site pilote, avec de "vrais" utilisateurs.

    Voici une présentation de cette phase de test.

    Les utilisateurs pilotes seront en priorité des personnes intéressées pour utiliser et adapter l'application à leurs besoins. On continuera lors de cette phase 2 à dialoguer avec des sites pilotes potentiels pour aboutir au choix du site et des partenaires pour le PoC, et de continuer avec échanger et voir comment on peut s'articuler avec Shankari, la développeuse de e-mission pour la maintenance du code.

    Le test durera quelques semaines, jusqu'en juillet. Chaque utilisateur sera invité.e à faire part de ses retours par mails et au moins une vingtaine d'entre eux seront interrogés (a priori) au téléphone, cf. cette trame pour l'évaluation du logiciel.

    Si vous êtes intéressé.e pour participer, merci de nous contacter.

  • Comment ça marche? 20-03-2019⚓️

    Après quelques jours de prise en main, et surtout grâce aux explications de Shankari, on commence à mieux comprendre les différents composants du logiciel, qui il faut l'avouer est complexe.

    • la partie mobile (en cordova) compile vers Android et iPhone, elle utilise de nombreux plugins cordova qui comprennent du code natif (android et iOS), qui permettent la récupération des traces et leur envoi asynchrone vers le serveur, entre autres ; l'app e-mission-phone proprement dite apporte les fonctionnalités (affichage de carte, des indicateurs, notifications, saisie d'infos par l'utilisateur à son initiative ou en réponse à une demande déclenchée par le téléphone - fin d'un trajet - ou par le serveur). Il est assez simple d'adapter en surface cette application, changer sa présentation ou supprimer un écran, en revanche pour le PoC (site pilote), il sera sans doute préférable de développer une nouvelle app en réutilisant certains plugins et l'architecture générale, mais sans faire évoluer l'app actuelle. Parmi les fonctionnalités à améliorer, il faudra faciliter la possibilité pour l'utilisateur de récupérer ses données sous une forme plus facile à réutiliser.
    • la partie serveur comprend plusieurs parties : le stockage en base mongo et la transformation des traces brutes remontées par l'app en déplacements avec identification des modes, ainsi que le calcul des indicateurs individuels; le serveur web assurant les échanges et l'affichage des données; des scripts python qui permettent de calculer des indicateurs agrégés.

    Pour l'instant, la priorité est de comprendre les différents types de données gérées et comment fonctionne le pipeline de traitement, de façon à pouvoir les exporter facilement et les afficher sous différentes formes.

  • des traces aux déplacements 20-03-2019⚓️

    cf. la présentation de e-mission

    Le capteur GPS du smartphone produit des informations de position et vitesse, donc des traces brutes. Pour en faire des informations de déplacement, il faut ensuite nettoyer les données, en extraire des trajets, découpés en sections en détectant le mode de déplacement. A partir de là, on peut produire des indicateurs, des cartes, permettre à l'utilisateur de corriger ou compléter l'information (en indiquant le motif par exemple), et faire des analyses (notamment en utilisant des techniques d'apprentissage ou de "machine learning" pour par exemple corriger le mode ou compléter le motif, etc.).

    Les informations de déplacement pourraient aussi tirer parti d'autres capteurs (antenne wifi ou bluetooth pour vérifier qu'on est dans un transport public, capteur de pression pour préciser la dénivelée ou la profondeur en sous-terrain dans un metro quand), accélération, micro...) et d'informations issues d'autres sources (validation, paiement...). L'extraction d'information de déplacement pour un individu et pour une population sur un territoire est un sujet de recherche depuis des années avec de nombreuses solutions et de nombreux algorithmes testés. De même pour l'optimisation du recueil du smartphone, prenant en compte des problèmes techniques comme la consommation électrique ou l'accès au réseau mobile pour communiquer avec le serveur. Ce n'est pas l'objet du projet. Nous partons d'une solution existante, e-mission, qui a montré qu'elle fonctionnait à peu près correctement dans plusieurs cas d'usage. Avant d'envisager d'améliorer ces solutions, ce qui pourra impliquer des développements pointus, nous commençons par faire fonctionner e-mission tel qu'il est.

    Voici notre compréhension actuelle de la transformation des traces en déplacements:

    1. e-mission utilise uniquement les informations de position et de vitesse du GPS
    2. les données sont créées dans l'app (côté téléphone), puis envoyées (de manière asynchrone) pour être traitées par le serveur, dans un "pipeline" de traitement ; dans le code on trouve en fait 2 pipelines, mais seul le premier - intake - est opérationnel (le second, qiu vise à modéliser les déplacements à plus haut niveau, est encore en développement)
    3. nous avons utilisé une branche du code qui permet de mieux identifier les sections en Transport Collectif ; cette branche n'est pas encore "mergée" avec la branche principale (master) : https://github.com/shankari/e-mission-server/tree/ground_truth_matching
    4. les étapes du pipeline sont les suivantes:
    • récupération des données de l'app déjà enregistrées en base
    • découpage en trajets (trips): après 5' d'immobilité (seuil paramétrable), on considère qu'il s'agit d'un autre trajet
    • découpages en sections :
    • lissage des sections
    • nettoyage / rééchantillonage temporel des échantillons
    • détection du mode de déplacement : le mode est détecté en fonction de la vitesse, et, pour le TC, du fait que la section commence et termine à proximité d'un arrêt de TC (les arrêts de TC sont trouvés sur la base openstreetmap interrogée par l'API overpass)
    • vérification des modes actifs Ces traitements ne s'appuient pas que sur les données GPS (positions, vitesses), mais largement aussi sur le MOTION ACTIVITY détecté par l'OS (android ou ios) qui déjà distingue marche, vélo, véhicule à moteur : c'est dommage, car cela fait que le pipeline de traitement ne pourrait pas traiter des fichiers GPX (il manquerait l'info Motion Activity) L'appli mobile permet à l'utilisateur d'informer sur un incident et de corriger le mode, ou compléter le motif d'un déplacement.

    Le découpage des traces entre déplacements indépendants, et des déplacements en trajets empruntant un seul mode est déterminant : il y a énormément de recherche sur la détection de mode mais elle ne peut fonctionner correctement que si, en amont, les déplacements ont été découpés correctement. C'est souvent une lacune dans les travaux de recherche trop pointus. Autre point essentiel en pratique, les algorithmes de détection de mode qui s'appuient sur des données très riches (un relevé GPS par seconde par ex.) peuvent ne pas correspondre à ce qu'on sait faire actuellement avec les smartphones, notamment en termes de consommation électrique. Enfin, dans des déplacements multimodaux en environnement urbain dense, il ne faut pas espérer des taux de détection de 100%; 75% est déjà un bon taux.

    Les résultats intermédiaires sont enregistrés au fur et à mesure des étapes du pipeline (dans des types de données appropriés).

  • Démonstrateur 27-02-2019⚓️

    La 1ère phase d'évaluation technique des logiciels e-mission se termine par la mise en place d'un démonstrateur.

    Le démonstrateur a été présenté à l'atelier FabMob du 27/02 et documenté ici. Le compte rendu de l'atelier a permis de réfléchir aux cas d'usage possibles pour le site pilote. La présentation est téléchargeable ici.

    A ce stade du projet, l’application est un simple DEMONSTRATEUR qui a pour objectif d’analyser techniquement les logiciels d’e-mission et la faisabilité de les adapter pour une Preuve de Concept sur un site pilote. En particulier, l’application (uniquement Android pour l'instant) n’est pas traduite en français et réutilise tels quels les logiciels existants, certaines fonctionnalités ne sont pas opérationnelles dans le contexte du démonstrateur. Le serveur mis en place par ICIA dans le cadre de la démo n’offre aucune garantie particulière de niveau de service ; l’application a été diffusée à quelques personnes intéressées par le projet à des fins de test mais n’est pas publiée.

    En plus de l'application, les utilisateurs auront accès à un SIG en ligne depuis un navigateur web, leur permettant de visualiser les données de mobilité recueillies.

  • Initialisation du projet, 1ère installation 15-02-2019⚓️

    Les discussions autour du projet ont commencé fin 2018, il est en fait état dans ce journal. Le projet démarre vraiment en janvier 2019, le chef de projet désigné est Patrick Gendre Janvier a permis de cadrer le projet en se donnant pour objectif dans un 1er temps d'évaluer e-mission, et de recruter le développeur : la société ICIA Technologies, avec Fouad Khodja développeur principal pour la partie back-office (serveur), et Yann Prime pour la partie front (apps).

    Le projet est une preuve de concept sur un territoire pilote, sur 6 mois, avec un budget limité apporté par la Fabrique des Mobilités. Le projet est encore en phase de définition, est décrit dans le wiki de la FabMob. :

    ##le choix d'un "framework" : e-mission

    Après une première recherche de briques libres existantes, le logiciel e-mission développé par l’université de Berkeley semble bien répondre aux besoins. Néanmoins avant de se lancer dans le projet PoC, un premier travail est d’installer et évaluer e-mission . L'évaluation se déroulera jusque fin février sur 5 semaines. Si l’évaluation est concluante, le oroijet devrait être prolongé par un développement de 3 à 4 mois pour adapter et utiliser l’application sur un site réel au moins.

    Le projet e-mission : https://e-mission.eecs.berkeley.edu/ Le code (et la doc) : https://github.com/e-mission L’application mobile sur les stores Iphone et Android fonctionne mais le serveur tourne au ralenti (d’où le besoin de commencer par l’installer) Les logiciels comprennent une partie mobile en javascript / cordova et une partie serveur en python / mongodb (scripts jupyter noteboook) qui récupère les traces, les traite, et calcule divers indicateurs. La chercheuse qui développe e-mission, K. Shankari, termine sa thèse dans un labo d'ingénierie logicielle à Berkeley et pourra faire un point chaque semaine avec nous au début du projet.

    ##première installation Après 2 jours de tâtonnements au début, l'application a pu être installée vendredi 25/01 (y compris installation manuelle complète du serveur et compilation de l'application mobile se connectant à notre serveur). Les tests peuvent commencer, l'application fonctionne à 1ère vue, mais il faut en priorité comprendre le fonctionnement de l'application, plutôt complexe! Puis il s'agira de l'adapter un peu et de la publier, d'ici fin février...

    ##Livrables attendus:

  • un nom pour le projet? 28-01-2019⚓️

    Il faut un nom pour le projet, pour distinguer de la communauté traces, et du projet e-mission... première proposition : OPOSSUM pour "Operational Proof of concept of an Open Source tool for Smartphone-based Utilisation of personal Mobility data" avec un logo possible

    à confirmer dans les jours qui viennent...